jeudi 22 mai 2014

La réalisation de la spirale de plantes aromatiques est terminée

Grâce à la collaboration de 2 associations - Los paredaires pour la construction des murets de pierres sèches et le collectif villeneuvois de la Ligue pour la protection des oiseaux pour la fourniture des plants et leur plantation - le jardin municipal du Boulevard de la Dîme est désormais agrémenté d'une belle "escargole".
Les plantes qui l'habitent déjà sont nombreuses et variées, toutes vivaces ou bisannuelles se ressemant facilement et ne nécessitant pas d'arrosage (du moins une fois bien installées car tout de suite, le printemps étant bien avancé elles auraient besoin de quelques arrosages pour faciliter leur reprise et les encourager à se développer).
Lavandes, sarriettes, thym commun et thym citron, menthe, mélisse, estragon, origan, bourrache, sauge officinale, camomille, nigelles, roquette, sedum spectabile, valérianes centhratus, heucheras, gauras, coquelourdes, onagres, rosiers anciens, jonquilles, nepetas, escholzias, giroflée, lis blanc, capucines, campanules blanches et bleues, sauge ananas, sauge salvia microphylla, bruyères erica carnea, joubarbes, armoise, primevères, perovskia, jasmin d'hiver, chardons bleus échinops, chardon Marie, petites pensées, coreopsis, bleuets ...

Villeneuve d'Aveyron escargole

ces plantes dont la floraison s'étale tout au long de l'année attirent les abeilles et les papillons et participeront à la biodiversité de Villeneuve et plus particulièrement de ce jardin, déjà planté de plusieurs beaux arbres fruitiers, qui est aussi Refuge LPO.

mardi 13 mai 2014

Un arbre « remarquable » de Villeneuve : le micocoulier

micocoulier

Depuis que les vieux ormes du sol de la Dîme sont morts, le micocoulier qui se trouve en haut de la rue Cantaduc est sans doute le plus bel arbre du village.
Quel âge a t-il ? Ceux qui l'ont planté ne sont hélas plus là pour nous le dire mais on peut supposer, sans grand risque de se tromper, qu'il est au moins centenaire (« une jeunesse », quand on sait qu'un micocoulier peut vivre 500 ans !).
D'où vient-il ? Des graines ou un jeune plant rapporté dans les bagages d'un militaire ? A l'époque on ne partait guère que pour travailler (le plus souvent à Paris) ou pour faire son service militaire (ne parlons pas des guerres qui n'étaient sans doute pas très propices à la botanique).
Peut-être des villeneuvois connaissent-ils l'histoire de cet arbre et permettront-ils de compléter ce petit article ?
Les micocouliers (celui-ci est un micocoulier de Provence ou celtis australis) autrefois classés dans les ulmacées, comme les ormes champêtres, font en fait partie de la famille des cannabacées.
Le micocoulier est un arbre d'ornement commun en région méditerranéenne. Les baies (drupes) sont charnues et comestibles. Elles sont appréciées des oiseaux.
Le bois résistant et souple du micocoulier était utilisé autrefois pour confectionner des cannes, des manches d'outils, des fourches. De son écorce et de ses racines, on tirait un colorant jaune, tandis que son feuillage pouvait servir de fourrage.
Quand vous allez poster votre courrier, ne manquez pas d'admirer ce bel arbre au port majestueux : il le mérite !

micocoulier

vendredi 9 mai 2014

Sortie du 7 mai : compte-rendu

Nous étions une douzaine dont 2 enfants pour la sortie ornithologique aux abords de Villeneuve.


Si la pie-grièche n'était pas au rendez-vous, en revanche d'autres espèces étaient bien présentes que nous avons pu voir et entendre.
2 tourterelles des bois sont restées posées bien en vue pendant une bonne partie de la matinée, tandis que la caille des blés se faisait très clairement entendre dans un buisson près de nous, mais sans se laisser voir.
Nous n'avons pas vu non plus le rossignol, ni la fauvette à tête noire mais leur chant puissant attestait de leur présence. Nous avons entendu aussi le verdier.
Plusieurs oiseaux se sont laissés observer, perchés sur un arbre, une haie ou un fil électrique : bruant zizi,  mésange bleue,  pouillot fitis, geai, merle, tourterelle turque.
Et nous avons vu en vol : huppe, faucon crécerelle, rouge-queue noir, martinets et hirondelles rustiques.
Une mésange charbonnière s'est posée sur un nid de corneille désaffecté : il nous a semblé qu'elle s'était fait un cocon à l'intérieur ou au bord de ce nid bien grand pour elle.


Pigeonnier près de Villeneuve

En revenant au centre ville nous avons pu constater que des hirondelles de fenêtre occupaient les nids qu'elles avaient bâti les années précédentes et avons aperçu quelques passereaux : mésange charbonnière, rouge-queue noir, merle et moineaux domestiques.

Nous avons tenté une deuxième fois de voir une pie-grièche en allant vers Ols, mais il était peut-être trop tôt dans la saison, ou alors trop tard dans la matinée : nous avons été bredouille. Mais nous avons entendu le coucou et vu plusieurs milans noirs en vol (on n'était pas très loin du Lot près duquel ils doivent nicher).


jeudi 1 mai 2014

Pies-grièches et compagnie : sortie nature

Mercredi 7 mai matin, le temps d’une balade, venez tenter d’observer les pies-grièches qui ont la particularité d’empaler leurs insectes-proies sur des fils de barbelés ou sur des arbustes épineux.
Ces petits passereaux sont en régression en Europe et nous avons la chance d’accueillir 4 des 5 espèces reproductrices en Aveyron, alors pourquoi s’en priver ?
Cette sortie permettra également d’apporter des informations pour notre programme Biodiversité fragile de nos communes.
Contact : Nicolas Bidron, LPO-Aveyron, 05 65 42 94 48