mardi 2 décembre 2014

Biodiversité fragile de nos communes : bilan

Réunion de restitution du programme "Biodiversité fragile de nos communes" ce jeudi 4 décembre à 20h, salle du Solier à Villeneuve.
N'hésitez pas à en parler autour de vous et à venir nombreux.

dimanche 19 octobre 2014

Spiranthe d’automne (Spiranthes spiralis)


Spiranthe d'automne à Lombregot, Commune de Villeneuve

C’est certainement la dernière des orchidées de la saison, la Spiranthe d’automne est assez commune mais elle n’en reste pas moins très discrète. D’août à fin septembre, voire mi-octobre, cette espèce de pleine lumière que l’on trouve sur les pelouses et prés secs  peu calcaires à acides a la particularité de posséder des fleurs très parfumées. Haute d’une trentaine de centimètres, elle tire son nom de sa forme en spirale. Son aire de répartition nationale s’étend de l’ouest au sud méditerranéen. Présente en Aveyron sur pratiquement tout le département on ne la trouve jamais isolée mais en groupes épars.

Photos Gilles C.

L’avez-vous déjà rencontrée sur le canton de Villeneuve? où l’avez-vous vue?
Ce taxon est protégé dans plusieurs régions.

Gilles C.

lundi 13 octobre 2014

Vus à la télé : les faucons pèlerins de la collégiale de Villefranche de Rouergue

Quelques heures de tournage en mai 2013, à peine 3 minutes diffusées dans l'émission Des racines et des ailes en octobre 2014. Mais ne boudons pas notre plaisir : c'était une grande chance de voir les jeunes faucons dans leur nid !

La présence et le suivi des faucons à Villefranche résultent de l'action d'un groupe de bénévoles ouest-aveyronnais de la LPO-Aveyron, notamment Jean Claude Issaly et Daniel Escande.
Leur but était non seulement de continuer à favoriser la protection et l'évolution de cette espèce dont la population était au plus mal dans les années 70 mais aussi de participer aujourd'hui à la régulation des nombreux pigeons de la collégiale.
Les faucons ont adopté la collégiale qui s'apparente pour eux à une falaise. Deux lieux de nidification, un côté "halle" et l'autre côté "poste", ont été aménagés et tour à tour occupés mais il aura fallu attendre 6 ans pour qu'ils s'y installent. En 2014, pour la quatrième année consécutive, ils ont élevé trois jeunes.
Les jeunes faucons restent quelques mois sur place puis ils s'émancipent en allant coloniser d'autres sites rupestres dont l'Aveyron, avec des vallées encaissées et des reliefs tourmentés, ne manque heureusement pas.
Un couple pourrait peut-être venir s'installer dans le clocher de l'église de Villeneuve s'il était aménagé dans ce but; cela permettrait de limiter le nombre des pigeons dans le village.
Rappelons que les faucons pèlerins sont des oiseaux de haut vol et qu'ils ne chassent qu'en l'air grâce à leur puissance et leur vitesse, que leurs proies de prédilection sont les étourneaux, les pigeons et les turdidés (merles, grives). Ils ignorent donc des proies potentielles qui seraient posées à côté d'eux.


vendredi 10 octobre 2014

Biodiversité communale : petite flore sauvage estivale

Ce n'est pas une richesse exceptionnelle de la flore sauvage qui caractérise Villeneuve, surtout en été, et il n'est pas non plus question ici d'un relevé exhaustif.
Mais si l'on observe bien, on fait quelques rencontres sympathiques sur les bords des chemins, sur le causse ou dans un terrain marécageux : "quelle est cette jolie petite fleur ?" Certaines sont communes et connues de beaucoup d'entre nous. D'autres le sont moins car plus rares et c'est un plaisir de les identifier; on regrette qu'il n'y en ait pas davantage; pour cette raison on évite de les cueillir et on se contente de les photographier.
Voici donc quelques modestes représentants de la flore sauvage estivale villeneuvoise observés lors des sorties organisées par la LPO-Aveyron en juillet et août sur la commune pour le recensement des oiseaux, des papillons et des odonates :

Achillée millefeuille

Aigremoine eupatoire

Amaranthe rampante
Les amaranthes (amarante : qui ne se fane pas, symbole d’immortalité) sont des plantes annuelles de la famille des Amaranthacées qui inclut les amarantes et les chénopodes. Certaines espèces sont cultivées comme plantes potagères, d'autres comme plantes ornementales.
Les amarantes et chénopodes sauvages sont comestibles comme les espèces cultivées : on peut consommer leurs feuilles (comme les épinards) ou leurs graines (comme celles du quinoa). Autrefois l'amaranthe sauvage était consommée dans nos pays; diverses espèces sont encore cultivées en Asie, en Amérique et en Afrique.


Campanule à fleurs agglomérées

Carotte sauvage



Le plus souvent l'ombelle de la carotte est blanche, mais il arrive qu'elle soit rose comme ici.

Centaurée jacée



Le clinopode commun, encore appelé calament clinopode,  grand basilic ou encore mélisse clinopode fait partie de la famille des lamiées; néanmoins son odeur est nettement moins prononcée que celle de la mélisse ou du basilic; il a des propriétés toniques.

Clématite des haies



Le cucubale à baies est encore appelé coulichon; la fleur blanche ressemble à celle de la silène, mais le coulichon produit une baie qui devient noire à maturité sans intérêt comestible.


Eupatoire chanvrine
Eupatoire chanvrine (détail)

















La feuille de l'eupatoire chanvrine ressemble à celle du cannabis mais la fleur est très différente.

Grande mauve

Inule britannique

Inule conyze (herbe aux mouches)


Linaire striée
Linaire striée (détail)

Lotier commun

Lythrum salicaire
Lythrum salicaire (détail)


La salicaire pousse dans les terrains humides; aucune chance de la voir sur le causse.

Oeillet velu

Millepertuis perforé

Petite centaurée

La petite centaurée est désignée par plusieurs noms différents, notamment gentiane centaurée, quinquina d’Europe.
Elle fait partie de la famille de la gentiane. Ses propriétés sont connues depuis l'antiquité: elle est utilisée comme stimulant de l'appareil digestif et comme tonique en cas d'anémie ou de convalescence.
Mais on ne la rencontre ni souvent ni en grande quantité au bord de nos chemins contrairement au millepertuis qui, lui, est très commun.



Sauge des prés
Sauge des prés (détail)

jeudi 25 septembre 2014

Datura officinal

Quelle est cette plante poussée dans un pot avec des pétunias? Identifiée grâce à l'outil développé par l'Université Paris VI, il s'agit bien du datura officinal, appelé aussi stramoine ou pomme épineuse, herbe à la taupe.
Le datura appartient à la grande famille des solanacées. C'est à cette famille qu'appartiennent la pomme de terre, la tomate ou l'aubergine. Mais toutes les plantes de cette famille ne sont pas comestibles, loin de là, et le datura comme la douce-amère ou la belladonne fait partie des plantes toxiques.
Les feuilles sont dites fétides dans la plupart des descriptions; ce qui est certain c'est qu'elles ont une odeur caractéristique, plutôt intrigante (mais il vaut mieux ne pas goûter!). La fleur n'est pas très grosse : rien à voir avec les gros calices renversés du brugmansia appelé à tort datura, également toxique.


Dans un style lyrique et très vivant, Michelet évoque les propriétés et l'utilisation du Datura par les "bonnes femmes" ou sorcières de l'ancien temps :
... Bien plus terrible encore le délire furieux de la Pomme épineuse (ou Datura) qui fait danser à mort, subir mille hontes, dont on n’a ni conscience, ni souvenir. (La sorcière)
Dans ce livre, considéré comme le grand roman de la sorcellerie, qui a fait scandale en son temps, Michelet dénonce l'obscurantisme de l'Eglise, l'exploitation des pauvres gens et pose la question de la condition de la femme avec beaucoup de vigueur et une grande générosité. On peut encore, au XXIème siècle, lire Michelet.

J.B.

Samedi 20 septembre, soirée funeste pour les oiseaux...

Samedi soir, un gros orage de grêle s'est abattu sur Villeneuve. Certes les grêlons étaient moins gros qu'en 2011 et les toitures, fort heureusement, n'ont pas été endommagées, mais de nombreux oiseaux ont été tués : pigeons, tourterelles, merles, mésanges, verdiers...
La vie d'oiseau est de plus en plus difficile : pesticides, haies détruites, chasse, conditions climatiques dégradées.
On a pourtant plaisir à les entendre et à les observer, aussi bien en ville (notamment les intrépides moineaux) qu'à la campagne. Alors, aidons-les dans la mesure de nos possibilités en leur offrant des abris et, lorsqu'il fait froid, quelques graines nourrissantes.
Quelques arbustes touffus et persistants (buis, eleagnus, lauriers-tins...), des trous aménagés dans les murs, des nichoirs offrent une bonne protection aux passereaux.
Il est par contre plus difficile de protéger les tourterelles qui dorment dans les grands arbres comme les marronniers; proportionnellement ce sont elles qui on payé le plus lourd tribut (au moins 8 cadavres ont été comptés); c'est aussi ce qui avait dû se passer lors du gros orage de 2011 et qui expliquerait pourquoi on en a très peu vu pendant quasiment 2 ans.
Décidément, Villeneuve et ses habitants ne sont pas épargnés par les conséquences de la dégradation du climat!

samedi 16 août 2014

Des pigeons musiciens

Si chez nous les pigeons sont considérés comme des parasites, ce n'est pas le cas à Pékin où il existe encore des élevages traditionnels de pigeons destinés à animer le ciel de la ville.
L'artiste peintre Fabienne Verdier dans son livre Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine paru chez Albin Michel en 2003, raconte :

"On trouve à Pékin des amateurs qui élèvent des pigeons et leur attachent aux pattes de minuscules sifflets.
Quand les cages sont ouvertes, ils s'envolent et, selon la forme des sifflets et les arabesques qu'ils dessinent dans le ciel, se crée une véritable symphonie où chacun joue sa partition ; chaque sifflet est comme un instrument de musique différent. Ces chefs d'orchestre-éleveurs de pigeons organisent des concours récompensant celui qui possède la formation d'oiseaux capable de produire les plus jolies mélodies..."

Pigeons siffleurs de Pékin

samedi 2 août 2014

Compte-rendu de la sortie du samedi 26 juillet

Il faisait beau ce samedi et de nouveaux participants sont venus arpenter les ruelles de Villeneuve à la découverte des oiseaux, guidés par Michael Fayret.
Il n'y a pas que des pigeons à Villeneuve! Depuis quelques années, les tourterelles turques (à ne pas confondre avec la tourterelle des bois) y ont aussi élu domicile. A cette période de l'année on y voit encore quelques hirondelles et leurs dernières nichées ainsi que quelques martinets mais la plupart de ces derniers et bon nombre d'hirondelles ont déjà repris leur périple vers le sud. Leurs nids sont malheureusement moins nombreux qu'autrefois et il faut leur réserver les conditions les plus favorables possibles pour les aider un peu: ils rencontrent tellement de difficultés au cours de meurs migrations! On serait bien tristes s'ils ne venaient plus nous annoncer le printemps!

Villeneuve d'Aveyron hirondelles de fenête au nid
Jeunes hirondelles de fenêtre
tourterelle turque
Tourterelle turque

Dans les ruelles, nichant dans les trous de mur ou sous les toits, ou dans les arbres des places et du tour de ville, on a pu voir ou entendre quelques passereaux: moineaux domestiques, rouges-queues noirs, mésanges charbonnières (leur chant "tsii-tsi-lou" est bien reconnaissable), la sittelle torchepot, la bergeronnette (elle marche ou trottine souvent au sol en hochant sa queue; c'est pourquoi on l'appelle aussi le hoche-queue)....

L'observation des oiseaux ne nous a pas empêchés de découvrir les "trésors" cachés des "cantous"; ainsi cette petite sculpture que sans doute peu de villeneuvois, même de souche, connaissent et sur laquelle Michael a attiré notre attention.

Villeneuve d'Aveyron patrimoine
Angle rue droite et rue de Damie

Un tour dans le jardin municipal, partie du refuge LPO, pour admirer l'escargole. On a pu constater que les plantes aromatiques comme la bourrache jouaient bien leur rôle, attirant les abeilles et le papillons.

amaryllis
Amaryllis

Après avoir vu les arbres fruitiers du jardin municipal, nous sommes allés admirer le micocoulier de la rue Cantaduc.
L'après-midi s'est terminée par la dégustation d'un délicieux thé glacé parfumé à la verveine, accompagné d'un cake, le tout bien apprécié des participants.

(Photos Josiane B.)

jeudi 31 juillet 2014

Compte-rendu des sorties organisées par la LPO-Aveyron, les lundis de juillet sur la commune de Villeneuve.

La météo des lundis de juillet n'était a priori guère favorable aux sorties nature. Cela n'a pas empêché des courageux et courageuses de venir aux RDV donnés par les animateurs de la LPO-Aveyron.

Villeneuve d'Aveyron Causse
sur le Causse

Cela en valait la peine car, à chaque fois le temps a été moins mauvais que les prévisions ainsi que les nuages matinaux pouvaient le faire craindre: quelques gouttes seulement sont tombées et  il n'a même pas été nécessaire de sortir les capuches des sacs à dos.
Et les oiseaux et les papillons n'ont pas manqué les RDV !

Nous avons exploré les secteurs de la communes dans lesquels les observations faites jusqu'à maintenant étaient les moins nombreuses, ce qui nous a amenés entre-autres lieux, vers Condamines, le Mas du Causse, le Mas de Cance ou Mayrinhagues.

Nous avons pu observer et écouter de nombreuses espèces d'oiseaux, certaines que nous avons l'habitude de rencontrer comme

rouge-queue noir
sitelle torchepot
Sittelle torchepot entrain de casser une noisette
la bergeronnette grise, la buse variable, le chardonneret élégant, la corneille noire (qu'on appelle souvent corbeau à tort car il ne s'agit pas de la même espèce), les étourneaux sansonnets, la fauvette à tête noire, le geai des chênes, les hirondelles rustiques, les hirondelles de fenêtre, les martinets noirs, la mésange charbonnière, la mésange bleue, le merle noir, les moineaux domestiques, le pic vert, le pic épeiche, la pie bavarde, le pigeon ramier, le pinson des arbres, le rossignol philomèle, le rouge-queue noir, le rouge-gorge, la sittelle torchepot ou la tourterelle turque,

d'autres que l'on rencontre moins souvent ou que l'on connait moins et que nous avons pu repérer grâce au signalement des spécialistes, Michael et Nicolas: aigle botté, alouette des champs, alouette lulu, bondrée apivore, bruant proyer, bruant zizi, chevalier cul-blanc, faucon crécerelle, fauvette grisette, gobe-mouche gris, grimpereau des jardins, grive musicienne, grive draine, gros-bec casse-noyaux, huppe fasciée, loriot d'Europe, martin pêcheur d'Europe, mésange à longue queue, milan noir, pic épeichette, pie-grièche écorcheur, pie-grièche à tête rousse, pipit des arbres, pouillot véloce, pouillot de Bonelli, rouge-queue à front blanc, tarier pâtre, tarier des prés, tourterelle des bois, troglodyte mignon, vanneau huppé.

La connaissance des chants est un atout précieux car il n'est pas toujours facile d'apercevoir les oiseaux lorsqu'ils sont au milieu des branchages ou de distinguer telle espèce d'une autre voisine.
Pour les néophytes, la reconnaissance auditive n'est pas toujours facile; il faut une oreille bien exercée mais petit à petit, avec l'aide des spécialistes, on arrive à repérer quelques chants caractéristiques comme le « sifflet » du loriot que certains surnomment le dragueur, le « ricanement » du pic vert ou les 2 notes répétées inlassablement du pouillot véloce « compteur d'écus ».

grive musicienne
Grive musicienne
Parfois, par chance, certains se laissent longuement observer, comme cette grive musicienne entrain de manger un escargot au milieu d'un chemin ou cette famille de loriots sur un arbre
ou encore les jeunes hirondelles pointant leurs frimousses au bord du nid.



Les matinées étaient propices à la découverte des oiseaux car ils sont plus actifs que l'après-midi.

En revanche les après-midi, plus ensoleillées, ont été plus favorables à l'observation des papillons et des odonates qui ne se montrent guère qu'en même temps que le soleil.

tircis
Mégère
Rodolphe nous a aidé à reconnaître amaryllis, azuré commun (argus bleu), azuré de la faucille, azuré (thècle) des nerpruns, citron, collier de corail (argus brun), demi-deuil, fadet commun, hespérie de la mauve, flambé, fluoré, mélitée des centaurées, myrtil, petite violette, piéride de la moutarde, piéride de la rave, point de Hongrie, silène, sylvaine, tabac d'Espagne, tircis pour les papillons,

caloptéryx virgo
Caloptéryx


caloptéryx virgo, sympétrum rouge sang pour les odonates.










23 espèces de papillons et odonates (versus 54 espèces d'oiseaux) : s'ils chantaient, peut-être parviendrait-on à en repérer davantage...

ascalaphe
Ascalaphe commun observé dans le filet
avant d'être relâché

Peu courant, à moins qu'on n'y prête pas attention (il est pourtant bien beau avec ses ailes transparentes): un ascalaphe ou libelloïde, moitié libellule, moitié papillon (un « papillule » comme l'a joliment baptisé Geneviève); mais il n'est ni l'un, ni l'autre; il s'agit d'une famille d'insectes bien à part: les ascalaphidés.



Ces sorties, ouvertes à tous, offrent l'occasion de partager des connaissances et le plaisir de rencontrer des amoureux de la nature, soucieux de sa préservation.
En août, on se retrouve pour poursuivre l'inventaire !

vendredi 18 juillet 2014

Biodiversité du refuge LPO de la commune de Villeneuve

Samedi 26 juillet 2014, sortie inventaire du refuge LPO municipal :
venez découvrir et recenser les oiseaux nicheurs et les arbres faisant partie du refuge au cours d'une sortie dans le village.
Cette sortie sera l'occasion d'échanger autour d'un verre de thé glacé maison : nous envisagerons les futurs aménagements possibles pour protéger la faune et la flore de Villeneuve.

Contact : Michael Fayret, 06 19 10 19 26

Villeneuve d'Aveyron refuge LPO
Refuge du jardin municipal

samedi 7 juin 2014

Un été dans la nature

Du 30 juin au 25 août 2014, tous les lundis, les naturalistes de la LPO-
Aveyron proposent des sorties sur la commune de Villeneuve pour y inventorier la faune et la flore. Ces sorties sont gratuites et ouvertes à tous.
2 départs sont proposés : à 9h et 14h pour des sorties à la journée (prévoir pique-nique) ou à la demi-journée selon votre disponibilité; RDV devant l'Office de tourisme.

Villeneuve d'Aveyron sorties nature

jeudi 22 mai 2014

La réalisation de la spirale de plantes aromatiques est terminée

Grâce à la collaboration de 2 associations - Los paredaires pour la construction des murets de pierres sèches et le collectif villeneuvois de la Ligue pour la protection des oiseaux pour la fourniture des plants et leur plantation - le jardin municipal du Boulevard de la Dîme est désormais agrémenté d'une belle "escargole".
Les plantes qui l'habitent déjà sont nombreuses et variées, toutes vivaces ou bisannuelles se ressemant facilement et ne nécessitant pas d'arrosage (du moins une fois bien installées car tout de suite, le printemps étant bien avancé elles auraient besoin de quelques arrosages pour faciliter leur reprise et les encourager à se développer).
Lavandes, sarriettes, thym commun et thym citron, menthe, mélisse, estragon, origan, bourrache, sauge officinale, camomille, nigelles, roquette, sedum spectabile, valérianes centhratus, heucheras, gauras, coquelourdes, onagres, rosiers anciens, jonquilles, nepetas, escholzias, giroflée, lis blanc, capucines, campanules blanches et bleues, sauge ananas, sauge salvia microphylla, bruyères erica carnea, joubarbes, armoise, primevères, perovskia, jasmin d'hiver, chardons bleus échinops, chardon Marie, petites pensées, coreopsis, bleuets ...

Villeneuve d'Aveyron escargole

ces plantes dont la floraison s'étale tout au long de l'année attirent les abeilles et les papillons et participeront à la biodiversité de Villeneuve et plus particulièrement de ce jardin, déjà planté de plusieurs beaux arbres fruitiers, qui est aussi Refuge LPO.

mardi 13 mai 2014

Un arbre « remarquable » de Villeneuve : le micocoulier

micocoulier

Depuis que les vieux ormes du sol de la Dîme sont morts, le micocoulier qui se trouve en haut de la rue Cantaduc est sans doute le plus bel arbre du village.
Quel âge a t-il ? Ceux qui l'ont planté ne sont hélas plus là pour nous le dire mais on peut supposer, sans grand risque de se tromper, qu'il est au moins centenaire (« une jeunesse », quand on sait qu'un micocoulier peut vivre 500 ans !).
D'où vient-il ? Des graines ou un jeune plant rapporté dans les bagages d'un militaire ? A l'époque on ne partait guère que pour travailler (le plus souvent à Paris) ou pour faire son service militaire (ne parlons pas des guerres qui n'étaient sans doute pas très propices à la botanique).
Peut-être des villeneuvois connaissent-ils l'histoire de cet arbre et permettront-ils de compléter ce petit article ?
Les micocouliers (celui-ci est un micocoulier de Provence ou celtis australis) autrefois classés dans les ulmacées, comme les ormes champêtres, font en fait partie de la famille des cannabacées.
Le micocoulier est un arbre d'ornement commun en région méditerranéenne. Les baies (drupes) sont charnues et comestibles. Elles sont appréciées des oiseaux.
Le bois résistant et souple du micocoulier était utilisé autrefois pour confectionner des cannes, des manches d'outils, des fourches. De son écorce et de ses racines, on tirait un colorant jaune, tandis que son feuillage pouvait servir de fourrage.
Quand vous allez poster votre courrier, ne manquez pas d'admirer ce bel arbre au port majestueux : il le mérite !

micocoulier

vendredi 9 mai 2014

Sortie du 7 mai : compte-rendu

Nous étions une douzaine dont 2 enfants pour la sortie ornithologique aux abords de Villeneuve.


Si la pie-grièche n'était pas au rendez-vous, en revanche d'autres espèces étaient bien présentes que nous avons pu voir et entendre.
2 tourterelles des bois sont restées posées bien en vue pendant une bonne partie de la matinée, tandis que la caille des blés se faisait très clairement entendre dans un buisson près de nous, mais sans se laisser voir.
Nous n'avons pas vu non plus le rossignol, ni la fauvette à tête noire mais leur chant puissant attestait de leur présence. Nous avons entendu aussi le verdier.
Plusieurs oiseaux se sont laissés observer, perchés sur un arbre, une haie ou un fil électrique : bruant zizi,  mésange bleue,  pouillot fitis, geai, merle, tourterelle turque.
Et nous avons vu en vol : huppe, faucon crécerelle, rouge-queue noir, martinets et hirondelles rustiques.
Une mésange charbonnière s'est posée sur un nid de corneille désaffecté : il nous a semblé qu'elle s'était fait un cocon à l'intérieur ou au bord de ce nid bien grand pour elle.


Pigeonnier près de Villeneuve

En revenant au centre ville nous avons pu constater que des hirondelles de fenêtre occupaient les nids qu'elles avaient bâti les années précédentes et avons aperçu quelques passereaux : mésange charbonnière, rouge-queue noir, merle et moineaux domestiques.

Nous avons tenté une deuxième fois de voir une pie-grièche en allant vers Ols, mais il était peut-être trop tôt dans la saison, ou alors trop tard dans la matinée : nous avons été bredouille. Mais nous avons entendu le coucou et vu plusieurs milans noirs en vol (on n'était pas très loin du Lot près duquel ils doivent nicher).


jeudi 1 mai 2014

Pies-grièches et compagnie : sortie nature

Mercredi 7 mai matin, le temps d’une balade, venez tenter d’observer les pies-grièches qui ont la particularité d’empaler leurs insectes-proies sur des fils de barbelés ou sur des arbustes épineux.
Ces petits passereaux sont en régression en Europe et nous avons la chance d’accueillir 4 des 5 espèces reproductrices en Aveyron, alors pourquoi s’en priver ?
Cette sortie permettra également d’apporter des informations pour notre programme Biodiversité fragile de nos communes.
Contact : Nicolas Bidron, LPO-Aveyron, 05 65 42 94 48

vendredi 18 avril 2014

La spirale d'herbes aromatiques

En mars, les paredaïres ont commencé la construction de l'escargole dans le jardin municipal du boulevard des Douves qui fait partie du refuge LPO de Villeneuve.

Villeneuve d'Aveyron spirale d'herbes aromatiques

Bientôt il sera temps de faire les plantations.

samedi 12 avril 2014

Villeneuve d'Aveyron en quelques mots et quelques photos.

Villeneuve, située sur le causse du même nom, s'est développée dès le début du XIème siècle quand a été créée une sauveté dans le cadre du droit d'asile et de la « Paix de Dieu ».

Villeneuve d'Aveyron Croix de sauveté


Villeneuve d'Aveyron place de l'église



C'est de cette époque que datent la partie romane de l'église, bâtie sur le modèle du St Sépulcre de Jérusalem, en forme de croix grecque, ainsi que plusieurs croix de sauveté réparties autour de la petite ville.
Villeneuve d'Aveyron façade sud de l'église

Au XIIIème siècle, à l'instigation du comte de Toulouse Raymond VII, Villeneuve s'étend et devient une bastide, une « ville neuve » médiévale; elle est entourée d'une enceinte avec des portes de fortification comme la porte Soubirane (reconstruite en 1486) et l'église est agrandie : une aile de l'église romane est remplacée par une nef gothique de taille beaucoup plus grande.

Villeneuve d'Aveyron tour Cardalhac
 La tour Cardaillac date du XIVème siècle comme les fresques  représentant la légende du pèlerin de St Jacques « pendu-dépendu » qui ornent l'une des chapelles romanes de l'église et attestent que Villeneuve était (et est encore) une étape sur l'un des chemins de St Jacques de Compostelle.
L'église avec son architecture exceptionnelle, la belle couleur des pierres des murs intérieurs, les tours, les arcades de la place des Conques où se tenaient les marchés au Moyen-Age (où se tient actuellement le marché du dimanche matin), plusieurs belles maisons avec des fenêtres à meneaux dont certaines magnifiquement ornées font de Villeneuve l'une des bastides du Rouergue dont le patrimoine est le mieux préservé.

Villeneuve d'Aveyron Arcades place des Conques

Villeneuve d'Aveyron fenêtres à meneaux

Sur la commune, l'ancienne maladrerie et  l'église pré-romane de Toulonjergues font également partie de ce riche patrimoine.
L'attrait de Villeneuve n'est pas seulement celui d'un passé historique attesté par les bâtiments datant du Moyen-Age et plus précocement encore par plusieurs dolmens et les grottes préhistoriques de Foissac. C'est aussi celui d'une vie locale active : commerces, artisans, services, écoles, associations sportives et culturelles l'animent tout au long de l'année.
Diverses associations contribuent à maintenir le patrimoine naturel de la commune : les Randonneurs entretiennent les sentiers, Los Paredaires s'attachent à restaurer le patrimoine vernaculaire (murets de pierre sèches typiques des Causses, cazelles et pigeonniers dans la campagne), le collectif LPO villeneuvois contribue à préserver la biodiversité sur la commune de Villeneuve.

Villeneuve d'Aveyron tour Soubirane

Photos Josiane B.